|
| Max Chimasao | |
| | Auteur | Message |
---|
Max Chimasao Vampire
Nombre de messages : 64 Age : 249 Date d'inscription : 19/10/2005
| Sujet: Max Chimasao Ven 23 Déc à 21:51 | |
| Prénom et nom complet : Marie-Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine Prénom : Max Nom : Chimasao (Chi : sang. Masao : bleu) -> Marie-Antoinette d’Autriche a changé de nom après qu’on mette décapitée à côté de son nom dans les encyclopédies. Bien qu’elle ait eu d’autres noms de famille par rapport aux différents pays et qu’elle ne s’en serve que devant des ignorants qui n’aimeraient pas les nobles. En France, on a plutôt tendance à l’appeler « reine » ou « majesté » ou encore « votre grandeur », « votre seigneurie » XD. Sexe :F Race :Vampire au sang bleu :p Emploi: Reine décapitée au chomage Age réel: 249 Age humain: 20 Histoire : Paris, 2005 Le petit théâtre du seizième arrondissement était complet. C’est qu’on en avait parlé de cette pièce, les affiches et les voitures de publicité. Personne dans le coin n’était pas au courrant. On peut dire que la troupe avait trouvé une sacrée équipe de promo et maintenant le résultat, c’est que certains avaient même insisté pour rentrer, au risque de s’asseoir par terre. Et la conclusion était que les escaliers devenaient inaccessibles. Certains, anxieux, étaient déjà en train de penser à comment ils allaient faire pour sortir. Une dame disait à son époux alors que leurs deux enfants demandaient s’il y avait du pop corn au cinéma : « Il ne faudra pas applaudir trop longtemps, voir même pas du tout. Si on part dès la fin, on pourra sortir facilement en évitant la cohue » Son mari soupira et secoua la tête. Il était mordu de théâtre mais visiblement, il avait épousé quelqu’un qui ne respectait même pas les artistes : « Ma pauvre amie, peut être que tout le monde aura la même idée. On ferait mieux d’attendre que les autres soient sortis. Kévin arrête ça, on est dans un théâtre pas au fast food » Les enfants étaient sur les nerfs et commençaient à chahuter en importunant les voisins d’à côté. Il aurait du y aller tout seul au théâtre, les momes préféraient le ciné et la mère pensait déjà à rentrer. Personne ne comprenait son amour de la scène dans cette famille de barge. « Paapaaaaaa, ça commence quand ? Michel a envie d’aller au petit coin ! » Le père n’eut pas le temps de répondre car déjà la dame avait réagi : « Aaah non, tu vas devoir te retenir mon petit bonhomme ! Tu n’as pas vu que les escaliers étaient bouchés ? C’est de ta faute il fallait faire avant, et ton père aurait du penser à prendre plus près de la porte ! » Il soupira, on ne voyait rien en hauteur, lui il préférait être proche des artistes et pouvoir ressentir les émotions qu’ils voulaient transmettre au public de la meilleure manière : « Mais maman, j’ai vraiment envie ! » « Ça suffit tais toi » Une femme de la trentaine derrière commençait sérieusement à être agacée et posa une main sur l’épaule de la mère de famille : « Madame, si vous n’êtes pas capable de tenir vos gosses, il ne fallait pas les faire ! » Tout de suite, elle devint rouge et son mari savait que l’explosion allait avoir lieu si le rideau ne s’ouvrait pas. D’ailleurs, toute la salle était impatiente de voir cette fameuse pièce qui serait peut être connue d’ici quelques moi. Alors les journalistes en parleraient et eux pourraient dire qu’ils l’avaient vu avant tout le monde. Ils étaient plus intelligents qu’eux en somme. Ils repéraient les trucs culturels avant ! Ah c’était les collègues au bureau qui allaient être contents !
Finalement, alors que certains s’étaient levés pour appeler les artistes. Le rideau se leva pour laisser voir la scène. Le public poussa un cri d’admiration en chœur et admira ce somptueux décor. On se croyait véritablement à la Renaissance. En tout cas, pour le premier décor. Il ne savait pas qu’une quantité d’autres allait suivre.
On aurait dit les rues de Paris telles qu’elles étaient à cette époque là. Les décorateurs avaient été si talentueux… au devant de la scène, un homme en habit de bouffon souffla dans sa trompette avant de commencer, plus un mot ne circulait dans le public, tout le monde était déjà charmé. « Oyez, oyez. Braves gens de Paris, je vous souhaite la bienvenue dans les rues de Versailles pour connaître la véritable histoire de Marie-Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine, mieux connu sous le nom de Marie Antoinette d’Autriche. Personne n’ignore son nom mais pourtant tous ignore l’essentiel, sa véritable vie… tout le monde semblera surpris de voir les différentes escales que nous ferons ce soir… mais je ne vous gâche pas le suspens. Bon spectacle, et place aux artistes ! » Le mari baissa la tête pour regarder son programme… les noms des comédiens lui étaient tous inconnus… même si un retenu plus particulièrement son attention… c’était une plaisanterie, il était difficile de ne pas le remarquer, il était en haut de la liste. Ils avaient du faire une faute de frappe : Marie-Antoinette Les personnages : - Citation :
- Marie Antoinette d’Autriche -> Marie Antoinette d’Autriche
Louis XVI -> Julien Decourty Axel de Fersen -> Yohann Chanat Marie Thérèse, Louis-Joseph, Marie-Sophie Béatrice, Louis XVII (les enfants du couple royale) : Amandine, Damien, Céline et VictorThan Seito Akiwari -> Sebastien Montreuil Hideo Maeda -> Sylvain Buisson Sû Akiwari -> Alexandra Hospital Le cardinal de Rohan -> Jean Aubret La Comtesse de La Motte-Valois -> Camille Blanc Les révolutionnaires Pierre, Jean, Augustin, Henry et Louis : Michel Cornou, Jean Yves Iver, MarcelJustman, Dominique Deschamps, Arnaud Perry Le bourreau : Romain Delorieux Et aussi Nathan Ewing, Jessica Georges, Mina Hawkins, Axel Lallier, … (Tournez s.v.p.) Le père de famille n’eut pas le temps de tourner la page car il entendit les coups de bâton, la pièce commençait et il en oubliait ce programme bizarre. Il était sûr qu’il n’allait pas ressortir dessus… et il ne se trompait pas, le voyage promettait d’être intéressant. Acte I, Scène I (Gustave, Jean-Baptiste) Versailles, 1770 Les lampadaires de la petite rue s’allumèrent, il faisait nuit dans les rues de Versailles et il n’y avait aucun bruit. Enfin, jusqu’à ce qu’un homme à l’apparence paysanne se présente. Il faisait un bruit régulier en marchant à cause de sa canne, et il ne s’arrêta que pour taper à une porte. Il devait être assez tard car la personne à l’intérieur rouspeta. Après quelques secondes et plusieurs « olah je me lève, ne vous acharnez point sur ma porte. Si c’est encore un de ces vauriens, ils auront à faire à ma fourche ! », La porte s’ouvrit sur un homme en tenue de nuit qui parut reconnaître le boiteux : Gustave : Olah l’ami ! Mais qu’est-ce qu’il te prend de taper à ma porte au beau milieu de la nuit ? Un boulanger ne dort pas beaucoup, alors si en plus un éleveur vient le réveiller, il devient de mauvaise humeur. Jean-Baptiste : Attends un peu de voir ce que j’ai à te raconter, et je te promet que tu ne seras point fâcher de ma visite ! Gustave (s’énervant) : Hé bien parle bougre au lieu de me mettre l’eau à la bouche ! Jean-Baptiste : C’est que, je ne serais pas fâché de boire un petit remontant pour te la raconter moi cette histoire. Elle est longue et c’est moi qui risque d’avoir soif ! Gustave se décala un peu pour laisser la place à son ami de passer, et quand ce dernier entra, les rues s’éteignirent pour éclairer l’atelier d’une boulangerie. Le boulanger partit chercher quelque chose, mais sa voix parvenait au public depuis les coulisses dans un bruit de bouteille : Gustave : Hé bien, tu racontes ? Jean-Baptiste posa sa canne par terre avant de laisser un temps qui parut assez long à son ami puisqu’il poussa un « hé » de protestation. Puis il s’éclaircit la voix et commença, visiblement satisfait d’avoir intéressé son auditoire : Jean-Baptiste : On va avoir un mariage ! Et pas n’importe lequel, celui du prince nom d’une pipe ! La tête de Gustave dépassa du petit mur ainsi qu’une bouteille. L’éleveur pouvait être fier de lui, il n’aurait pas pu avoir une tête plus surprise et plus intéressée : Gustave : Arrête donc de me faire languir ! C’est le petit Louis ? Et qui on lui a trouvé à cet idiot là ? Le boulanger revint dans la pièce et posa une bouteille et deux verres sur la table. Il déboucha celle-ci d’un bruit sec et versa le liquide, mais il dut remplir de nouveau le verre de Jean Baptiste qu’il l’avait vidé d’une traite avant de reprendre : Jean-Baptiste : Avec une princesse de diou, une princesse qui est aussi archiduchesse. Et tu ne sais pas d’où elle vient ? Gustave secoua la tête Jean-Baptiste : Marie-Antoinette qu’elle s’appelle… d’Autriche Le noir se fit brutalement sur la scène et on ne distingua plus rien, comme si la troupe avait voulu laisser le suspens sur quelque chose que l’on savait déjà. Il n’y avait rien à découvrir là dedans, ce qu’il y avait de choquant c’était que la France n’appréciait pas trop l’Autriche, voilà tout… pourtant, tout le public était captivé. La première scène avait fait son travail. Acte I, scène II (Seito Akiwari, Hideo Maeda, le gamin) Le projecteur éclaira alors de nouveau les rues, c’était la journée et un bruit de foule avait été rajouté. Une dame vendait du poisson, et Gustave ouvrait la boutique. Au milieu, un gamin venait d’arriver et se mit à crier : Le gamin : Les nouvelles du palais ! Assistez au mariage de Louis XVI des toits, tout le monde le verra. Aujourd’hui, la future princesse française arrive en France. Prenez les papiers du royaume Deux hommes entrèrent alors, l’un regard immédiatement le gamin et se boucha les oreilles d’un air agacé : Hideo : Ah c’est pas vrai, ne peut on pas faire taire ce gamin ? Seito, tors lui la nuque discrètement, on pourra toujours mettre sa mort sur le dos des français ! Le deuxième homme se mit à rire. Ils étaient tous les deux en costumes de nobles Seito : Allons mon ami, c’est bien toi qui a voulu venir en France ? Si ça ne tenait qu’à moi, on serait restés au Japon ou même en Angleterre. Et puis, on va pouvoir en profiter pour découvrir la culture française Hideo (soupirant) : la culture française ? Je suis sûr qu’il se nourrisse d’escargots ces gens là. Bon allez, ça suffit, je le fais taire ! Le gamin (criant toujours) : Venez voir le visage de Marie-Antoinette de Habsbourg ! Seito mit son bras pour retenir son ami, alors qu’il allait le laisser le tuer sans trop s’en soucier. Mais au nom de la future mariée, il s’arrêta tout net et partit prendre un papier au petit. Hideo soupira et se mit derrière lui pour lire : Seito (lisant) : C’est aujourd’hui qu’arrive Marie-Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine… Hideo (à voix basse) : vive le nom… Seito (lisant) : … princesse royale de Hongrie et de Bohême, archiduchesse d’Autriche. Elle épousera le prince, futur roi de France, ce samedi dans l’église du château de Versailles. Un feu d’artifice sera donné, ainsi qu’un spectacle privé pour la Cour et les nobles étrangers… Hideo (maugréant) : il y en a que pour les riches ici… Seito (lisant) : Née à Vienne, le 2 novembre 1755. On ne parle déjà que d’elle, On vante sa beauté et sa grâce, la future reine est déjà aimée malgré sa nationalité. Elle saura redonner de bonnes relations entre l’Autriche et la France. Tu as vu Hideo ? Hideo (regardant le ciel) : Ouais… il fait pas très beau aujourd’hui ! Quelques rires se firent entendre dans le public, et d’autres les rejoignirent quand Seito donna une tape derrière la tête du jeune homme : Seito : pas ça crétin, je te parle du papier ! Mais, Hideo semblait toujours regarder le ciel. Il semblerait que le metteur en scène ait voulu lui donner une image de crétin Hideo : Ah, excuse moi, ce que je peux être stupide ! Au fond de lui, l’acteur se demandait pourquoi Mika avait insisté pour qu’il sorte cette phrase. Ça avait l’air d’être une sorte de vengeance pour elle Hideo : D’un autre côté, je ne vois guère comment on peut mettre quelque ambiance grâce à ce papier Seito : Je te dis ça parce que je la connais, enfin sa famille. Tu ne m’écoutes jamais quand je parle ou je fais fausse route ? Hideo parut réfléchir un moment Hideo & Seito (ensemble) : Je-tu fais fausse route ! Le plus stupide des deux s’assit sur la marche de la boulangerie, sans se soucier de Gustave qui le poussait dans le dos sans relâche pour libérer l’entrer de son magasin Hideo : Si je ne m’abuse, tu veux y aller… à cette cérémonie. Je vois pas le but, mais rentrer dans le château, je ne suis point contre. Tout cet étalage de richesse Seito : cupide… Une fois de plus, le noir se fit sur la scène. Quelques spectateurs se demandaient ce que des japonais venaient faire à Versailles pendant la Renaissance. Le metteur en scène avait il fumé en faisant cette pièce ? Mais dans l’ensemble, l’attention était toujours grande. | |
| | | Max Chimasao Vampire
Nombre de messages : 64 Age : 249 Date d'inscription : 19/10/2005
| Sujet: Re: Max Chimasao Ven 23 Déc à 21:53 | |
| Acte I, Scène III (Marie Antoinette, la Reine, la servante)
Vienne, 1770
Pour cette nouvelle scène le décor changea complètement. Les plus cultivés reconnurent immédiatement le château de Vienne et ne se posèrent pas trop de questions. Les autres comprirent aux paroles échangées. Trois femmes se tenaient devant le château, mais une d’entre elles sembla capter l’attention du public. De par sa beauté mais aussi par autre chose… elle avait quelque chose de… captivant. Un professeur d’histoire qui assistait à la représentation, et se plaignait déjà des quelques erreurs commises avec les japonais, fut envoûté. C’était elle… celle qui avait toujours aimé depuis qu’il avait étudié la Révolution à l’école… elle lui ressemblait, trait pour trait… Marie-Antoinette ! Elle en était sa réincarnation.
La bouche ouverte, il assista à la troisième scène. La comédienne la plus vieille vérifiait la tenue de sa fille tout en la dispensant de conseils. Celle-ci avait une mine triste, mais essayait de contenir sa peur et ses larmes. Aussi, on aurait dit qu’elle affrontait le départ avec courage.
La reine : Hâtez vous ma fille de vous faire aimer par vos idées… créez en de nouvelles, et ne restez point la fillette que vous êtes encore. Votre charme ne suffira pas à vous faire aimer, car l’amour de la beauté n’est pas le tout. Donnez une bonne image de l’Autriche qui vous gardera dans son cœur comme je le fais et je le ferais.
Celle à qui elle s’adressait, la femme à la beauté envoûtante fit une révérence en tremblant. Elle faisait de son mieux pour quitter la Autriche en donnant une dernière image forte, et non celle de quelqu’un qu’on menait à son bûcher. Car envoyer une autrichienne en France par les temps qui courraient…
Marie-Antoinette : Ma mère… je ne sais comment vous remercier de toutes ces années passées en votre compagnie. Bien que vous sembliez penser le contraire, je ne donnerais pas l’image de quelqu’un de futile car je ne le suis point. La France m’aimera…
Pendant ce temps, la servant allait et venait avec plein de bagages. La Reine l’attrapa par le bras et lui mit une claque :
La reine : Que tu es sotte ! Elle ne portera point des tenues autrichiennes là bas… c’est la célèbre Cour de France qu’il l’attend !
La servante (s’inclinant puis prenant les mains de la princesse) : Pardonnez moi Madame. C’est que… je me sens triste du départ de l’archiduchesse. Même si je ne viens pas avec vous, je ne vous oublierais jamais.
Puis elle partit en courrant vers le château, prenant quelques bagages au passage. Marie Antoinette s’inclina une dernière fois, et monta dans le carrosse qui était au devant de la scène. Elle agita son mouchoir, et la lumière s’éteignit dans un brui de galop.
Le prof d’histoire commençait à se prendre pour un fou. Elle était tellement pareille à la vraie dans sa tenue d’autrichienne… peut être même était ce la vraie ! Il avait lu le programme lui aussi… était ce un mauvais tour ! Mais alors, la troupe avait été chanceuse de trouver son sosie. C’était comme pour le coup de la rumeur sur Elvis, comme quoi il vivait encore.
Acte I, scène IV (Marie-Antoinette, les servants, le peuple français)
Frontière France-Autriche, 1770
Le projecteur éclaire à nouveau la scène pour cette fois ci dévoilait une pièce assez sobre, ressemblant à la chambre d’une auberge. Marie Antoinette semble avoir quitté ses vêtements autrichiens, pour une robe française à la mode à l’époque. Mais elle s’est isolée seule avec ses servants pour leur dire au revoir, et semble finalement avoir fait couler quelques larmes :
Marie Antoinette (tremblant) : Adieu mes bons serviteurs. Je vous regretterais vous et l’Autriche, mais ces regrets me permettront de toujours vous avoir à l’esprit
Elle essuya une larme rapidement, avant de s’effondrer sur les genoux de la servant de toute à l’heure qui était finalement venue. Le public semblait touchée par l’interprétation de la comédienne, et il la voyait bien actrice au cinéma. Elle pourrait même faire une carrière internationale avec un tel talent :
Servante : Allons… reprenez de la force. Nous ne vous oublierons point non plus, et chaque jour j’aurais une pensée pour vous. Quand je me lèverais et que j’écouterais le silence, je sentirais votre absence. Quand les premiers rayons du soleil perceront, je me rappellerais à quel point vous étiez éblouissante, et la nuit j’attendrais la lumière pour repenser à votre visage. Chaque soir, j’allumerais une bougie à la fenêtre de votre chambre pour que vous puissiez la voir et vous sentir un peu chez vous. Je vous porte dans mon cœur…
La future reine se serra bien fort contre sa servante, sanglotant toujours :
Marie Antoinette (pleurant) : quatorze ans c’est bien trop jeune pour quitter son pays, et je n’ai pas été élevé pour être reine…
La servante venait de poser un doigt sur sa bouche
Servante : C’est peut être jeune, mais vous êtes si charmante que je ne doute point de l’amour qu’on vous portera. Je suis jaloux des français qui verront votre grâce et votre joie de vivre grandir. Je ne verrais pas ma princesse s’épanouir d’Autriche… mais le temps n’est plus aux pleurs, séchez vos larmes et montrez aux français le visage de l’Autriche !
La femme s’en chargea elle-même et essuya les larmes de l’adolescente avec un mouchoir et l’aida à se relever. Les serviteurs vinrent l’embrasser un à un. Puis on ouvrit la porte de la chambre et un extérieur s’éclaira. C’était le devant de l’auberge où le peuple qui vivait près de la frontière était venu voir la future mariée par curiosité :
Le peuple : C’est elle ? Elle est bien trop belle pour ce nigaud de Louis !
Le noir se fit à nouveau sur la scène, comme si cela les amusait de couper les scènes sans faire de sortie. Mais chacun était charmé par l’artiste qui jouait le rôle de Marie-Antoinette, même s’ils auraient pu faire l’effort de prendre une actrice plus jeune pour faire les scènes où celle-ci l’était.
La lumière de la salle se ralluma, et visiblement la troupe faisait une petite pause. Aussi, le public en profita pour échanger les premières impressions au sujet du premier acte. Intéressons nous à deux étudiantes à la Sorbonne qui étaient venus pour présenter un sujet sur la pièce. Elles avaient d’abord été déçues d’apprendre que les choses ne seraient pas racontées à la manière des livres d’histoire. Mais elles étaient désormais emballées :
« Je me rappelle très bien comment les choses se sont passées ensuite. Après les adieux à ses serviteurs, Marie Antoinette a fait le reste du voyage jusqu’à Versailles. En n’arrivant, elle n’a même pas rencontré Louis XVI. La première fois, c’était à l’église lors du mariage. Et ils ne se sont même pas échangés un mot en particulier, le prince avait été élevé dans la haine de l’Autriche. Et malgré les charmes de l’adolescente, il était maladroit et la considérait toujours comme étrangère… »
Son amie hocha la tête et poursuivit pour elle :
« Oui, le professeur nous a aussi dit que pendant le feu d’artifice et le spectacle. Il n’y a pas eu de mots non plus. Pourtant, celui-ci était somptueux et prêtait au dialogue et à l’amusement. Alors le soir, quand ils ont du partager le même lit… rien ne s’est passé ! Tu imagines à l’époque, ils vérifiaient les draps ! L’horreur ! »
La première se mit à rire :
« N’empêche, je ne me vois pas coucher avec Louis XVI, il était si moche ! Je la comprends, ils ont mis du temps à le faire… ces pudiques. »
« Chhuuut, tais toi, ça recommence »
Acte II, scène I (Seito, Hideo, le garde)
En effet, les lumières de la salle s’éteignirent et celles de la scène revinrent. On retrouvait les deux hommes de tout à l’heure, dans le château. Le débile semblait cacher quelque chose sous sa veste, alors que l’autre cherchait des yeux quelqu’un
Hideo : On ne peut pas y aller ? Si on me prend avec cette chose, je suis bon pour la Bastille !
Seito : ça Hideo, il fallait y penser avant de la voler ! Le crucifix en or… ça va pas bien dans ta tête des fois !
Hideo : on parlera de mes problèmes mentaux plus tard. Maintenant on file à l’anglaise, j’ai pris un engagement auprès de la serveuse du petit bar de la rue Raymond…
Seito : Et moi j’ai quelque chose de bien plus intéressant à faire !
Alors qu’Hideo cherchait le meilleur moyen possible de cacher son trésor, l’autre n’avait pas cessé de chercher des yeux. C’est ce moment là que choisit un garde pour passer devant eux, il se figea et se mit à les fixer :
Garde : Dites moi les deux jaunes, quelle affaire avez-vous en ce lieu
Hideo (réfléchissant) : Rien ! D’ailleurs c’est pour ça que je comptais m’en allait. Mais mon ami a quelque requête à vous présenter honorable gueux… garde… je voulais dire garde !
Seito poussa Hideo et parla d’une voix plus courtoise :
Seito : Je souhaiterais m’entretenir avec Marie Antoinette de Habsbourg.
Garde : Et pour quelle raison ?
Seito : Il me semble mon ami que cela ne vous regarde pas. Dites lui juste qu’un jaune comme vous dites l’attend. Mon nom est Seito Akiwari…
Visiblement le garde n’avait pas apprécié la façon dont il lui avait parlé. Il avait bien le droit d’être curieux, depuis le temps qu’il travaillait ici. Il n’était même pas né quand il avait commencé son service. Mais il obéit et disparut.
Hideo : Il y a quand même quelque chose qui m’intrigue, pourquoi tu tiens absolument à la voir ? Elle a quatorze ans mon vieux, je suis sûr que ce genre de truc sera punit plus tard ! Si tu veux la transformer, attends au moins un peu, quand elle aura plus de formes !
Seito : j’ai du sang autrichien, et il vient de cette famille.
Hideo (riant) : Je te crois… et moi avec ma tête de japonais, j’ai du sang anglais. Richard Cœur de Lion est un peu comme père en fait ! Mais bon, je ne veux point me mettre en avant avec mes augustes ancêtres !
Seito (agacé) : Ne sois pas bête, c’est un Habsbourg qui m’a transformé…
Hideo poussa un « aaahh » comme s’il avait compris
Hideo : Je vois, et donc tu veux lui demander de l’argent pour dédommager tes peines… hééé, plus tard, on nommera ça les dommages et intérêts ! Enfin, si tu viens en ce lieu pour la remercier. Fais plutôt le coup du dédommagement, tu me donnes l’argent et tu la remercies. Et puis, on met la zizanie.
Un garde entra par derrière et remarqua immédiatement quelque chose :
Garde : Halte ! Vous tenez là le crucifix en or !
Hideo se retourna
Hideo : oui et ? … bon Seito à plus tard !
Le garde et Hideo sortirent en courrant, le noir se fit sur le dernier homme, attendant seul.
Acte II, Scène II (Seito, Marie-Antoinette)
La pièce reprend visiblement quelques temps plus tard. La réplique de la chambre de la reine est le nouveau décor. Et on retrouve le japonais en compagnie de la future décapitée. Celle ci est en train d'arranger son maquillage et semble assez pressée. Alors que Seito la dévisage de manière insistante
Marie Antoinette: Je n'ai accepté cette entrevue mon chère que parce que l'on m'a dit que vous aviez un physique assez particulier. Et je dois avouer que ce genre de teint n'est pas courrant dans mon pays et également de celui ci.Que me voulez vous?
Seito: L'affaire qui m'amène est assez particulière, et sans doute me prendrez vous pour un fou et je le suis peut être quelque peu. Mais le même sang coule dans nos veines
Les chambres de la famille royale était publique à cette époque là, aussi la servante qui venait de passer dans la pièce ne put s'empecher de trouver un prétexte pour faire demi tour et écouter la suite. La reine semblait assez surprise:
Marie Antoinette: Pardon? Vous joueriez vous de moi ? Je ne pense pas que l'Autriche soit votre patrie, aussi je vous demanderais donc de partir, vous m'offensez grandement !
Seito s'inclina comme pour s'excuser, et adressa quelques derniers mots avant de sortir. Il n'était pas du genre à la jouer comme son ami, il était plus prudent et savait sans doute que ce n'était pas bon de s'attirer les foudre d'une personne au sang bleu:
Seito: c'est votre ancêtre qui a fait de moi la créature de la nuit que je suis... ce vampire. Mais bientôt, vous comprendrez de vous même, vous êtes faites pour être immortelle et j'ai une dette envers votre famille
Il s'éclipsa et Marie Antoinette jeta un regard intrigué à la servant, est-ce que tout le monde était comme ça en France ? | |
| | | Max Chimasao Vampire
Nombre de messages : 64 Age : 249 Date d'inscription : 19/10/2005
| Sujet: Re: Max Chimasao Ven 23 Déc à 21:54 | |
| ______
"Hé!"
"Mmmh"
Un vieil homme ouvrit les yeux, il s'était endormi alors que l'autre au nom japonais venait de quitter la reine et son petit fils âgé d'une vingtaine d'années avait commencé à lui donner des coups de coude quand celui ci s'était mis à ronfler. Il avait manqué pas mal de choses, et c'était pour lui qu'il avait acheté les places. C'est vrai, c'était pas les plus jeunes des deux qui regardaient tous les documentaires sur la révolution
"Papi, tu t'es endormi! Il faut que tu dises à ton médecin d'arrêter ce traitement, tu t'endors n'importe où!"
Le grand père se redressa dans sa chaise et regarda à droite à gauche. Le rideau était baissé... la pièce était elle finie ? Mais alors, pourquoi tout le monde restait là ?
"On en est où fiston ? Je ne me rappelle de rien après que Seiro machin ait parlé à Marie-Antoinette de vampires ..."
Son petit fils soupira avant de lui résumer l'essentiel des choses qui s'étaient passées. Heureusement que la troupe avait prévu des entractes:
"Après la petite conversation, SeiTO est retourné voir son ami à un bar rempli de gens aux caractères chauds. Je pense qu'il doit y avoir pas mal de révolutionnaires là dedans. Il lui a résumé sa courte entrevue, mais celui ci avait l'air de s'en moquer pas mal. Il était trop occupé à discuter avec une fille de petite vertu comme on dit. Enfin bref, c'est pas ça le plus important dans cette scène. Akiwari a révélé vouloir transformer sa descendante, c'est comme ça qu'il appelle la reine, en vampire. Je te dis pas la tête de l'autre. Il lui a répondu un truc comme quoi ça leur causerait que des emmerdes s'ils devaient se la trimballer partout !
Enfin, c'est là qu'on a su que le Seito en question devait quelques services au Habsbourg qui l'avait transformé. Il y a une sorte de promesse comme quoi un jour, il lui renverrait l'appareil. Alors quand il a vu le portrait de Marie Antoinette sur le papier, il a dit que c'était comme s'il avait su qu'elle devait être comme lui. Un truc d'instinct quoi... enfin j'ai pas trop compris. Puis bon Hideo a dit que c'était son problème et que lui avait trouvé mieux à faire de toute façon.
Et en effet, on l'a vu parler à des types, des paysans et tout ça. En fait, on dirait qu'on essaie de le faire passer pour le déclencheur de la révolution pour l'instant. Il leur dit que Louis XVI sera incapable de gouverner et que l'autrichienne ne l'aidera pas, bien au contraire. En fait, c'est de lui que vient ce surnom.
Puis il y a eu tout un passage sur les affaires de la Cour, les gens commencent à murmurer qu'il y a un problème vu que Marie Antoinette et Louis n'ont toujours pas consommé le mariage. Pourtant, Marie Thérèse, la reine d'Autriche, envoie pas mal de lettres à sa fille pour la consoler. Il y a même eu une scène où ils étaient tous les deux au lit, et à l'époque ça devait passer pour de l'allumage de pro. Enfin, les gens la trouvent charmante, et à ce moment on l'aime encore. Surtout le roi qui aime qu'elle joue du clavecin, il est un peu amoureux d'elle on dirait.
Mais, c'est là que lui il meurt. Donc, on se retrouve avec une nouvelle reine et un nouveau roi. Le second est un incapable et la deuxième dépense tout l'argent du royaume pour tromper son ennui. Sa mère est folle de rage, en fait elle a un espion à la Cour qu'il lui apprend tout. On voit quelques fêtes et diverses dépenses d'argent, et là... attends ça reprend!"
Acte V, Scène I (Hideo, les révolutionnaires)
Versailles, 1776
On se retrouve à nouveau dans le petit bar et Hideo est en compagnie d'hommes qui semblent assez sur les nerfs
Hideo: comme je vous le dis, la reine utilise tout votre argent et en plus elle lève des impôts. Elle vous abuse, et essaie de charmer avec son charme. A MORT !
Augustin (s'exprime dans une sorte de patois étrange): Ben diou, ti a raison Hideux, il faut fairrrrre quelque chose... Mais quoua?
Hideo: >_<. Hideo, pas Hideux! Hi-de-O ! Et bien, j'ai pensé à quelque chose. Vous savez que je m'infiltre à la Cour sous l'apparence d'un noble pour essayer de savoir les petites choses qu'ils se trament, et tout ça rien que pour notre groupe. Bref, je me disais que l'on pourrait faire un coup monté. On monte un scandale contre la reine pour échauffer le peuple. Et après, on fera la Révolution pour instaurer une République.
Pierre (surpris): une révolution ? Une République ? C'est quoi ces mots là ?
Jean: Oui, et puis comment on fait pour faire un scandale ?
Hideo semblait fier de l'attention qu'on lui portait
Hideo : T'en fais pas Pierrot, bientôt on en parlera partout ! Même à l'école, grâce à moi ce pays va avoir une grande histoire. La Révolution c'est la liberté, vous allez même décapiter des nobles bientôt. J'ai tout prévu ! Alors pour le scandale... voilà ce qu'on va faire...
Il se pencha et se mit à parler plus bas
Hideo: ... on va lui vendre un collier au prix fort, le peuple sera fou quand il apprendra qu'elle achète quelque chose d'aussi cher alors que la France est en pleine crise. Et puis ensuite, je distribuerais des pamphlets pour dire que la reine est une espionne de l'Autriche. J'ai trouvé le sosie parfait pour jouer la reine. La vraie ne voudra pas du collier, mais on persuadera le cardinal de Rohan qu'il l'adore de lui prêter l'argent pour le lui acheter, une preuve d'amour... alors que je sais très bien qu'elle ne peut pas le voir. Et c'est là que le sosie intervient, elle prend le collier et le tour est joué.
Augustin: Nom d'une pipeuh Hideux, tu es un génie mon bougrrre.
Hideo: Je suis pas ton bougre, et mon nom c'est Hi-de-O
Une fois de plus, la scène devint noire. L'affaire du collier déjà ? Voila ce que pensait le prof d'histoire pour lui même. Mais normalement ce n'était pas avant 1785... le metteur en scène prenait de plus en plus de liberté. Mais l'artiste qui jouait Marie Antoinette était si belle qu'il pouvait bien leur pardonner quelques petits écarts. Celui ci était loin de se douter que c'était la pièce et non ses livres qui avaient raison sur le déroulement de l'histoire. En vérité, l'affaire du collier n'avait pas été assez ébruité et le groupe de révolutionnaire avait ressortit l'histoire alors que le peuple était plus échauffé. Si bien que tout le monde pensa qu'elle avait eu lieu en 1785 et non en 1776.
Encore une fois, ce fut la chambre de la Reine qu'il s'éclaira, mais la scène fut assez courte. Il faisait nuit et Marie Antoinette rejoignait ses appartements, c'est alors qu'elle avait revu Seito. Celui ci s'était introduit dans sa chambre et l'avait assommé. Pourquoi ne l'avait il pas transformé tout de suite comme il disait ? Est-ce que ce genre de créature était joueur ?
Acte V, Scène III (Marie Antoinette, Seito, Hideo)
Puis on passa du château à une auberge miteuse comparé à celui ci. La reine et les deux japonais étaient dans une chambre, celle ci dormait sous le lit et quand elle se réveilla elle poussa un cri en voyant les deux hommes. Immédiatement, elle avait reconnut Seito... Pourquoi ? Parce qu'il n'avait pas vieilli d'un poil en 6 ans ? Elle avait l'air de penser que peut être ces histoires de vampire étaient vrais... sinon comment faisait il pour paraître toujours jeune ? Elle avait pris des formes et avait perdu son visage enfantin par la même occasion. Celui ci s'inclina alors qu'Hideo jouait avec le crucifix en or qu'il avait volé six ans auparavant
Seito: Votre Majesté, je suis enchanté de vous revoir. Alors, les affaires du royaume ne vont pas comme on le veut ?
Marie Antoinette: Ce n'est point votre problème, le votre est plutôt de vous inquiéter de la bastille
Hideo: Grrr les agressives ça m'excite. Finalement, je retire Seito, on peut toujours s'amuser. J'insiste pour qu'on partage, on est amis
Le regard de la reine passait d'un homme à l'autre... ils avaient une aura bizarre, et celle de Seito avait gagné en attirance. Aussi, quand il lui tendit un verre en lui intimant de boire, elle le but sans se faire prier
Hideo: Plus tard, vous nous remercierez. Il y a un petit groupe de révolutionnaires qui s'amuse à semer la panique dans votre pays...
Seito se tourna vers son ami, comme s'il venait de comprendre... c'était lui... il avait pas pu rester tranquille!
Hideo: Oh du calme, grace à moi on va pouvoir remplacer la reine, je lui ai trouvé un sosie je pense à tout. Ce sera pas elle qui se fera couper la tête. Buvez.
Il venait de lui retendre un verre qu'elle avait but également. Essayaient ils de la saouler ? En tout cas, ils ne se privaient pas sur l'alcool eux non plus
Marie Antoinette: non ce sera vous ...
Seito (riant): Je ne pense pas. Après ce soir, vous n'allez même plus nous dénoncer. Buvez !
La lumière s'éteignit de nouveau mais ne le resta pas longtemps... le temps de quelques bruits, comme si on bougeait des choses
Acte V, Scène IV (Marie Antoinette, Seito, Hideo)
C'était à nouveau la chambre. Quelques bouteilles étaient par terre, ainsi que des vêtements. Il y avait eu pas mal d'agitation et le réflexe du public fut de lever les yeux vers le lit. Dans celui ci, on pouvait voir les deux japonais et la reine, la couverture ne les recouvrait qu'à moitié et les fesses de Marie Antoinette montraient bien ce qu'ils s'étaient passés. Plusieurs personnes sifflèrent dans la salle, surtout des jeunes. Il y eut même quelqu'un qui cria "elle est bandante". Mais au bout de plusieurs chut des femmes, tout redevint calme.
Dans le lit, la jeune femme bougea la première. Elle semblait en forme, mais rien n'avait changé chez elle, pourtant, au fur et à mesure ils comprirent que dans l'histoire si... mais, depuis le début de la pièce, elle était comme ça :p. Se levant, elle embarqua la couverture avec elle, découvrant les fesses pour l'un, le sexe pour l'autre, des jeunes hommes. Ceux ci finirent par se réveiller, alors qu'elle avait ouvert la fenêtre pour regarder dehors. Deux cris retentirent alors, les deux hommes s'empressèrent de se rhabiller:
Hideo: on a... tous les trois... mais juste avec toi pour nous ?
Seito finit de se rhabiller avant d'ajouter
Seito: Evidemment, on avait pas autant bu, soit pas bête. Au final, on t'as bien transformé, c'est pas une question ça se voit. Mais qui ?
Marie Antoinette partit dans un fou rire qui ne ressemblait pas à celle qu'elle jouait avant
Marie Antoinette: C'est un secret... finalement, tel est pris qui croyait prendre ! Oh, et puis... je ne savais pas que vous étiez autant amis. A la prochaine les chéris
Elle sauta du rebord de la fenêtre et ne se soucia pas de sortir, simplement enroulée dans un drap. Les deux hommes se regardèrent deux brefs secondes avant de préférer regarder ailleurs
Hideo: Toi et tes promesses... plus jamais tu m'approches ! Je crois que je vais accompagner notre nouvelle amie, elle me plait bien comme ça. Mais toi, tu restes là !
La lumière s'éteignit alors qu'Hideo sortait. Certains avaient ris pendant la scène, les plus prudes avaient fait des mines choquées, les experts semblaient déconcertés. Au final, tout le monde était troublé et personne ne restait insensible | |
| | | Max Chimasao Vampire
Nombre de messages : 64 Age : 249 Date d'inscription : 19/10/2005
| Sujet: Re: Max Chimasao Ven 23 Déc à 21:56 | |
| Acte VI, Scène I (Gustave, Jean-Baptiste, Marcelo) Une fois de plus, on se retrouve dans la petite boulangerie. Gustave et Jean-Baptiste sont en train de boire, le commerce a l'air fermé et un orage sévit dehors. De temps en temps, voit des éclairs par la fenêtre, et on entend les coups de tonnerres. Gustave: Hé bien Jean-Baptiste, tu me la racontes ta nouvelle extraordinaire ? Jean-Baptiste: C'est que... maintenant que j'y suis je me demande si ça ne va pas m'attirer le mauvais oeil cette drôle d'histoire! Gustave: Sot que tu es! Maintenant que tu m'en as parlé, tu es obligé ! C'est que mes bouteilles commencent à diminuer ! Un violent coup de tonnerre retentit et le boiteux poussa un cri pour finalement se cacher sous la table, les mains sur la tête. Jean-Baptiste (hurlant): Tu vois bien que Dieu me l'interdit ! Gustave se leva pour le rejoindre sous la table avec la bouteille à moitié vide qu'il lui tendit. Le malheureux en but une grande gorgée. Jean-Baptiste: Hé bien... Il fut coupé par une sorte de râle venant de l'extérieur, une ombre passa devant la fenêtre et même le boulanger fut forcé de se mettre à paniquer Gustave (tremblant): Qui... Qui va là ? Un éclair permit de voir le visage du protagoniste. Il n'avait pas l'air méchant et les deux hommes sortirent de sous la table, le reconnaissant Gustave (soulagé): Tu ne serais pas un point fou Marcelo ! C'est qu'on a cru à une apparition du malin avec Jean-Baptiste. Il ouvrit la porte et un homme à l'allure du sud entra dans la pièce, il s'exprimait d'ailleurs avec un accent marseillais Marcelo: Vous êtes tous les deux complètement fada! Je vous apporte un peu de ma récolte, et vous vous voyez le diable. Ces gens du Nord... Il soupira et leva les yeux au ciel avant de poser un panier sur la table. Gustave y jeta un coup d'oeil Gustave: Merci, cette farine est la bienvenue par les temps qui courent. Je te le dis, on va finir par mourir de faim ! Jean Baptiste me disait justement qu'un grand malheur avait eu lieu. Jean Baptiste secoua la tête, déterminé à ne plus pas parler. Mais le marseillais s'assit en face de lui après lui avoir pris la bouteille de rouge qu'il tenait comme un bébé: Marcelo: Ola le boiteux, tu t'es cogné la tête ? Jean-Baptiste (levant un doigt menaçant): Tu peux rire maintenant, mais bientôt on sera tous aux enfers ! Des demons... et la reine aussi ! Les deux autres se regardèrent avant d’éclater de rire : Marcelo (riant) : completement fada je te dis ! Jean-Baptiste : Chuuut… puisque maintenant, j’ai commencé je termine. Mais ce ne sera point de ma faute si la malediction est posée sur vous Il se pencha comme pour être à l’abri des mauvais esprits, et le public en fit de même Jean-Baptiste : Hier au soir, alors que je descendais pour me dégourdir les jambes. J’ai vu l’autrichienne ! Dans la rue… je veux dire, en dehors du château. Je suis persuadé que c’était elle, même si elle portait des vêtements plus modestes… elle sort la nuit pour passer inaperçue, je ne vois que ça. Et ce n’est pas tout. Je me suis caché derrière un muret et là… je l’ai vu sucé le coup d’un homme comme je vous vois ce soir. Elle buvait son sang ! Le boulanger ne fit aucun commentaire, mais on voyait clairement que le marseillais essayait de contenir un fou rire : Jean-Baptiste : Et puis, deux hommes sont arrivés, avec une face bizarre. Ils sont partis tous les trois en riant comme des démons ! Marcelo donna une tape sur la tête de son ami : Marcelo : Idiot va, je l’ai vu moi hier ta reine ! Elle était au château, j’y étais invité pour déposer un peu de mes récoltes. Et je doute que les autrichiens se dédoublent ! Jean Baptiste ouvrit de grands yeux avant de s’arracher les cheveux sous les rires du public. Il courrait dans toute la pièce en criant : Jean-Baptiste : Ah mais c’est terrible ! C’est la fin du monde ! On ne troupe depuis le début ! Bientôt il y a aura une révolte. Les lumières s’éteignirent sur ses cris. Le mari du début réfléchissait à ce qu’il pouvait pour l’instant déduire de tout cela. Visiblement, selon la version théâtrale. La reine avait été remplacée par un sosie, trouvée par ce japonais. Selon eux, le royaume de France avait été dirigé par une catin pendant des années… Marie Antoinette était dans les rues pendant tout ce temps, se nourrissant d’humains… car c’était une créature de la nuit, c’était bien ça ? Ça devenait un peu trop science fiction pour lui, pourtant il n’arrivait pas à décoller son regard des comédiens. La lumière s’ouvrit à nouveau sur celle qui leur paraissait si mystérieuse… peut être pourrait il parlait à l’actrice une fois la pièce finie. Acte VI, Scène II (Marie Antoinette)Une fois de plus, c’est la chambre de la petite auberge que nous retrouvons. A l’intérieur, la reine modèle damnée semble en pleine réflexion. On peut en effet constater qu’elle s’habille plus modestement pour passer inaperçu, mais elle n’avait pas perdu en charme et avait gagné en décolleté. Elle s’approcha du bord de la scène et se pencha vers le premier rang. Soudain, la salle s’éclaira et l’artiste se mit à parler comme s’il s’agissait d’elle-même… enfin… c’est parce qu’elle jouait bien« Bonsoir à tous, Je me nomme Marie Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine. Mais aujourd’hui, enfin à l’époque de cette pièce…, on m’appelle M.A., ce nom de code comme on dit est devenu Emma avec la présentation. C’est toujours moins laid que Marie Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine, ou que Germaine ! Même si désormais mes semblables me nomment ma Reine. J’ai pris l’habitude des pseudonymes. Mais pour l’instant, c’est un retour en arrière que je voudrais faire avec vous.
Je suis née en Autriche, il y a 249 ans… enfin 20 ans à l’heure de la pièce. Ayant beaucoup de frères et sœurs, on ne m’a jamais considéré comme quelqu’un qui devait apprendre plus que les autres. Je n’étais pas destinée à un grand destin, voila ce que pensait tout le monde. Evidemment, ils ne pouvaient pas se douter que je vivrais autant… enfin bref. J’ai donc eu beaucoup de liberté et c’est pour cela que tout le monde me considérait comme frivole. Je passais mon temps à m’amuser sans me soucier du reste.
Personne n’y voyait d’inconvénients, et tout se passait pour le mieux. Si je n’avais pas croisé la route de Seito Akiwari… Hideo Maeda n’est qu’un crétin, on s’en fout pas mal de ce qu’il pense ! Aujourd’hui je ne serais pas celle que je suis… enfin, là vous vous dites que je serais décapitée ! Mais je voulais dire, que j’aurais toute ma vie était une personne profondément débile… remarque je m’amuse toujours, mais pas de la même façon. Un jour, vous verrez comment font les grandes personnes… sûrement ce soir même.
D’un autre côté… on serait peut être encore en pleine monarchie si l’autre imbécile n’avait pas vu le jour ! Mais bon, l’immortalité ça a ses avantages et bientôt j’en connais un qui va connaitre sa propre révolution, mais ça chut c’est un secret. »Elle mit un doigt sur sa bouche, avant de faire un clin d’œil à la salle. Est-ce qu’elle jouait vraiment ? Le public se concertait du regard, elle avait vraiment l’air de faire des confidences sur sa propre vie. Elle était en train de parler des jeux auxquels elle jouait plus jeune… avec une telle précision !« Mais bon, j’avoue que ma mère a faille me faire péter un plomb ! Déjà quand j’étais enfant, mais même en reine. Elle m’envoyait des tas de lettres avec des conseils. C’est peut être pour ça que je l’ai tué ensuite. Mais ça je vous gâche pas le suspens. Comme vous avez pu le voir dans les scènes précédentes, j’avais un amant : Axel de Fersen.
Sans doute, vous demandez ce qu’il est advenu de cet homme dans la véritable histoire. Alors qu’il était mon seul soutient quand j’étais reine et que nous pensions vivre un véritable amour. Ce débile profond n’a pas remarqué qu’on m’avait remplacé par un sosie, faut dire, la fille jouait bien la comédie. On aurait dit moi quand j’étais nulle. Il a bien eut quelques doutes, mais Hideo n’a pas eu trop de mal à le convaincre. »Quelqu’un frappa à la porte et la jeune femme fit un chut du doigt avant les lumières de la salle ne s’éteignent pour que seule la scène soit illuminée.Acte VI, Scène III (Hideo, M.A.) Hideo entra sur la scène avec un bouquet de roses et le donna à la reine avant de dire Hideo : Tiens j’ai pensé à toi Emma Emma : Tu parles… tu empestes la catin. Si tu veux qu’on recouche ensemble, faudra trouver mieux que quelques roses. En fait, si tu n’avais pas essayé de me séduire, je t’aurais probablement déjà proposé. Mais maintenant, je trouve ça plus amusant de te voir lutter ^^ Hideo leva les yeux au ciel et ouvrit une petite valise qu’il avait amenée. Il en sortit des feuilles et des fusains. La jeune femme leva un sourcil Hideo : J’ai le droit d’avoir une passion ! Au fait, il y a quelqu’un qui veut ta mort, enfin c’est plus ton problème vu que c’est le sosie qui prendra tout. Et pour ton voyage en Autriche, c’est arrangé. Même si je ne sais pas trop ce que tu veux y faire à part manger de la choucroute La reine se leva et se plaça derrière Hideo qui s’était assis sur une chaise. Elle se colla contre lui pour lui murmurer à l’oreille : Emma : Quelques petits problèmes à régler, j’ai du courrier en retard. Et puis, il y a quelqu’un que je dois emmener avec moi Hideo se mit à soupirer… pitié non, elle n’allait pas transformer quelqu’un et le ramener ici… être trois ça suffisait déjà, bientôt ils allaient avoir à se nourrir, il fallait arreter le carnage Emma : Après peut être on s’amusera | |
| | | Max Chimasao Vampire
Nombre de messages : 64 Age : 249 Date d'inscription : 19/10/2005
| Sujet: Re: Max Chimasao Ven 23 Déc à 21:57 | |
| [Gomen, mais la longueur commence à me faire peur, et là ça devient de la merde. Mode abrégeons parce que l’essentiel c’est de jouer pas de mourir de vieillesse en faisant une fiche :p]
De nouveau, le petit fils donnait des coups de coude à son grand père qui s’était encore endormi. Sauf que cette fois ci, quand celui-ci se réveilla, la pièce était réellement finit. Le rideau était fermé et le public était en train d’applaudir. Le vieil homme se frotta les yeux et regarda à droite et à gauche. Tout le monde était debout, la pièce avait été si bien ?
Puis le rideau s’ouvrit sur les acteurs qui s’inclinèrent plusieurs fois. Mais il y avait différentes époques de costumes et d’ailleurs, Marie Antoinette portait désormais une tenue assez provocante… non, le grand père ne suivait plus du tout. La jeune femme s’avança avec un sourire divin et prit la parole :
« J’espère que le spectacle vous a plu car c’était une représentation unique, il n’y en aura pas d’autres… »
Des exclamations déçues se levèrent dans la salle, et l’artiste leva les mains… plus personne ne parla, l’écoutant attentivement :
« Ne vous en faites, pas, vous avez le droit à un petit cadeau de consolation. Après tout, on fête mes 250 ans en avance parce que je m’en vais au Japon. Ne vous en faites pas, je reviendrais bientôt pour ceux qui seront encore vivants… enfin morts et vivants… donc, je disais que je partais au Japon pour quelques affaires. En attendant, mes amis ont tenu à faire cette petite soirée pour moi, alors pour les en remercier… A table »
Le public se regarda surpris, alors que certains acteurs se passèrent la langue sur les lèvres et d’autres se frottèrent les mains. Quelques spectateurs se levèrent pour sortir comme si leur instinct le leur disait. Mais déjà, les cris du premier rang retentirent, quand tout le monde vit que celui qui jouait Marcelo venait de se faire briser la nuque, les cris fusèrent. Et la panique s’installa, tout le monde essayait de sortir, mais la salle était trop surchargée. Et même les personnes près de la porte ne purent pas sortir, piétinés par ceux derrière. Sur la scène, il ne restait plus qu’Emma et deux autres hommes avec cette même aura. Ils la tenaient tous les deux par la taille et celle-ci semblait rire de voir à quel point les humains pouvaient être débiles. C’est alors qu’elle vit que le petit vieux allait bientôt mourir, un vampire semblait avoir une grosse soif.
Elle sauta au bas de la scène et poussa les gens qui la gênaient. Une fois arrivée au grand père, elle enleva le vampire et le jeta par terre. Puis elle se retourna vers le papi et croisa les bras :
« Dis donc toi, tu t’es endormi pendant ma pièce ! »
Celui-ci secoua la tête, les larmes aux yeux, son petit fils avait déjà rejoint l’autre monde. Emma lui donna une claque assez forte :
« Tu sais que c’est vexant, un petit court de rattrapage juste pour toi. Mourir ignorant c’est insupportable et je suis d’humeur généreuse aujourd’hui. Mais si tu t’endors… gare à toi vilain ! »
Comment pourrait il s’endormir après ces menaces ? Ses oreilles étaient grandes ouvertes pour vivre quelques minutes de plus. Et puis avec un peu de chance, peut être l’épargnerait elle…
« Bon alors, si tu as suivi un peu avant que tu t’endormes le vieux, je me suis rendue en Autriche. Bien sûr, ce n’est pas dans les livres d’histoire comme toute cette histoire que tu as du penser fausse et endormante apparemment ! Mais j’y suis bien allée, là bas, je suis partie voir ma mère. Sa première réaction fut d’être surprise, elle pensait que j’avais abandonné la France sous les difficultés. Mais pour qui me prenait elle ? C’est l’autre catin qui ne savait pas diriger !
Bref, sa seconde a été de mourir parce que je l’avais poussé dans les escaliers sans le vouloir. Non sérieux, je m’étais transformée et elle a eut peur de mon visage et elle a reculé et… et boum quoi ! Est-ce que tu reculerais avec des escaliers derrière toi ? Evidemment, tu es un humain stupide comme elle. Donc elle est morte, laissant l’Autriche alone you see. Enfin heureusement, il y avait mon frère pour s’en occuper, et j’ai pris le soin de le transformer. Les autrichiens n’allaient pas tout le temps rester des perdants.
Mais je ne suis pas partie seule, tu te souviens peut être que j’avais une servante à qui j’étais très attachée. Son nom était Greta, et bien je l’ai transformé et depuis elle me suit toujours. Elle est en coulisses et m’attend avec mes valises. Enfin, de ce qui va se passer après on a le temps pour en parler.
Je suis ensuite rentrée en France avec ma servante, je peux te dire qu’Hideo n’a pas été emballé, mais Seito a trouvé que c’était une bonne idée d’être accompagnée toujours. Et puis, quelqu’un de mon rang ne peut pas vivre éternellement comme une pauvre. Je ne m’appelle pas Hideux moi ! Pendant ce temps, mon double faisait pas mal d’erreurs, j’aurais fais la même chose mais de façon plus discrète. Soutenir l’Autriche, mon frère n’en avait plus besoin après le cadeau que je lui avais fait !
Je voyais bien que le pays dont j’étais la reine devenait n’importe quoi, mais alors je ne comprenais pas encore pourquoi les futurs révolutionnaires s’excitaient autant. Si j’avais su… des pamphlets de moi circulaient, on me faisait limite passer pour une nympho… enfin mon moi humaine. Sérieux, les humains osent simplement pisser la porte ouverte ! Et donc, les français mettaient tout sur le dos de la reine, c’est à cette époque que j’ai commencé à être vraiment énervé. J’avais envie de prendre un mangeur d’escargot pour le cogner sur un autre.
Enfin, c’est à partir de mon retour d’Autriche qu’Hideo et moi sommes sortis ensemble. Nous formions un couple assez particulier, mais je ne crois m’être jamais ennuyé avec lui, je dois bien lui reconnaître cette qualité. En fait, s’il n’avait pas ce don pour foutre la merde… enfin pour le faire dans mon pays en me faisait haïr du peuple, peut être je serais encore avec lui. Enfin, je peux rien dire… pour Seito, c’était plus comme un grand frère, et plus jamais on n’a couché ensemble tous les deux. Enfin, à part les soirs de fête ^^.
En 1785, l’affaire du collier éclata enfin. Ce n’est pas moi qui me pris les conséquences. Mais le fait que ce soit sur mon nom qu’on mit la responsabilité, alors que c’était cette espèce de catin ! Partout on disait « c’est la faute de l’autrichienne ». Oh ça va bien deux secondes, l’autrichienne elle vous emmerde. C’est une française qui foutait la merde. Enfin, je ne suis pas rancunière puisqu’aujourd’hui je dirige les vampires de France. Il n’y a que les humains qui doivent prendre ^^.
Pour aller plus vite, la pièce est longue, cette saloppe a fait que des merdes. Quand la révolution a éclaté, elle a refusé l’idée d’une monarchie constitutionnelle et a en plus influencé la guerre avec l’Autriche. Cette crétine pensait qu’ils pourraient s’en tirer comme ça. Petite fille sans cervelle… remarque, elle a plus de tête maintenant… c’était son destin ! Et puis, mon frère n’a pas trop réfléchi pour faire la guerre, tout ce sang, il en pouvait plus !
Et puis, elle ne sait même pas organiser une fuite. Sérieux, ce n’était pas un sosie mentalement ! Elle avait un réelle problème, mais bon… Louis avait couché avec elle au moins. Le frigide ! Finalement, c’était une pute qu’il lui fallait. J’aurais du l’emmener au bordel pour le détendre un peu. Donc aux tuileries, elle a fait sa petite fuite qui se révéla sans succès. Puis bon, je passe les détails, mais pendant son procès. Avec Hideo, Seito et moi, on s’est arrangés pour qu’elle soit condamnée à mort… elle l’avait bien mérité et on s’est dit qu’elle risquait de parler. Dire que ce n’était pas elle Marie-Antoinette.
On lui a fait croire qu’on l’évaderait et au final elle s’est fait décapiter. Je peux te dire que ça fait bizarre de lire dans tous les livres d’histoire que je n’ai plus de tête. Un sacré choc ! Enfin, voila pour conclure cette histoire de révolution. La république était née, mais pour moi j’étais toujours quelqu’un de haut rang. La preuve, aujourd’hui je ne suis pas reine ? »
Le vieux hocha la tête, par peur de la contredire. Pour vivre, il pouvait croire n’importe quoi :
« Enfin, on est restés un peu en France tous les trois. On était un trio de choc (mmm les delichoc), mais Hideo fit le choix d’aller en Angleterre. La France commençait à le lasser… je n’ai pas tout de suite vu sa grande passion. En fait, quand il a pillé la tombe de mon sosie pour le voyage, je me suis dis que c’était exceptionnel. Je n’avais pas vu que c’était un débile mentale. Ce que nous avons fait à Londres, tu dois sûrement te le demander.
Moi aussi je me suis posée cette question quand j’ai vu qu’on passait nos nuits à faire des massacres et nos journées à dormir. C’était des sortes de vacances, sauf qu’Hideo n’avait pas l’air de dormir beaucoup. Il sortait souvent, et partit même pendant quelques années tout seul. C’est plus tard, par Seito, que j’ai appris qu’il s’amusait à mettre le bordel dans le monde. Et qu’il avait des affaires dans chaque pays.
Bref, il n’y a pas grand-chose à raconter sur cette période. Sauf qu’un jour nous sommes devenus un duo. Nous avons accompagné Seito au Japon en 1860. Et pendant vingt ans nous avons voyagé tous les deux. On était un peu les amants maudits dans le sens où les gens faisaient mieux de ne pas croiser notre route. Mais, nous avons mis ce temps à profit pour aider mon frère à diriger les vampires d’Autriche.
Dernière édition par le Ven 23 Déc à 21:58, édité 1 fois | |
| | | Max Chimasao Vampire
Nombre de messages : 64 Age : 249 Date d'inscription : 19/10/2005
| Sujet: Re: Max Chimasao Ven 23 Déc à 21:57 | |
| Oui, il était encore vivant… il était digne d’être mon frère après tout. Ça n’a pas été facile, mais finalement, aujourd’hui mon frère dirige encore. Sûrement grâce à moi, finalement c’est moi la plus douée de la famille ^__^. Je me suis mise à fréquenter un camp de gitans, et plus particulièrement la voyante, c’est là qu’elle m’a appris à lire dans les boules et autres choses du même genre que tout le monde trouverait stupide. Et puis, Greta est restée avec mon frère pendant quelques années pour l’aider. A vrai dire, elle ne m’a rejoint que quand j’ai quitté Hideo. C’était en 1901…
Nous avions reçu un message de Seito, il voulait nous parler. A ce moment là on fêtait le nouveau millénaire en Egypte. Mais, pour notre ami… on n’hésita pas à faire le voyage. Je dois dire que je n’ai pas compris pourquoi il nous faisait ses adieux… Hideo fut plus malin que moi en lui piquant son journal intime. Quoi qu’il en soit, il nous demanda de prendre soin d’une certaine Sû… et il disparut en nous souhaitant de vivre assez longtemps pour voir la fin du monde.
Nous restâmes quelques jours avec Hideo, et un soir je prenais le journal de Seito dans son sac. Lui voulait repartir le lendemain, mais ce fut seul. Quand j’ai appris que toutes ces années il avait joué son enfoiré sans me le dire. Je n’ai même pas lu la suite… j’ai tenu ma promesse… j’ai retrouvé cette Sû, et j’ai gardé un œil sur elle malgré la disparition de Seito que je ne pouvais toujours pas expliquer.
A cette époque, je ne me nommais déjà plus Emma. Finalement, à mes initiales j’avais rajouté un X, celui de l’inconnu ou d'autre chose, ce qui donnait Max. Il était pratique et marchait dans tous les pays, cependant je me trouvais également un nom japonais pour me fondre aux coutumes ^^. J’ai passé dix ans avec Sû, et je dois reconnaître qu’aujourd’hui il s’agit d’une amie. Toutes ces années de massacre ne peuvent que tisser des liens.
Greta m’avait rejoint et elle s’occupait de me donner des informations, aussi c’est grâce à elle que j’ai su ce qu’il se passait en France. Des guerres de vampire, ces crétins préféraient se battre entre eux. Je dis alors adieu à mon amie pour retourner dans le pays qui m’avait fait reine. Quand les vampires surent mon identité, ils furent forcés de me respecter. Mais il ne savait pas encore qu’ils allaient devoir le faire plus.
Je m’associais avec le clan le plus fort qui avait à sa tête un français, il se nommait Damien et devint mon premier amant. Le second portait le prénom de Yohann est dirigé l’autre clan… oui, si tu suis bien le vieux, tu comprendras que je n’ai pas eu beaucoup à prendre le pouvoir… quelques batailles et un accord signé au lit et me voilà à la tête de la France à nouveau. Faites penser à un homme qu’il a du pouvoir et couchez avec lui de temps en temps, il sera doux comme un mouton. Il suffit simplement de pas trop se montrer maligne devant lui et tout ira bien. Aussi je dirige la France, en donnant l’image d’un trio comme dans le passé. Mais pour moi, seul le premier comptera, Hideo, Seito et moi.
Maintenant que j’étais assez forte, je n’avais plus besoin de personne. A nouveau, j’avais récupéré ma puissance, mais pas mon envie de m’amuser. C’est à cette époque que j’ai commencé à transformer des stars pour qu’ils me fassent des concerts privés : Elvis, Claude François, … et encore bien d’autres. La plupart se sont fait passer pour morts, ils voulaient toujours me suivre les collants. D’ailleurs, Elvis est aujourd’hui mon chauffeur. Je fais des économies d’auto radio en gros.
Mais je n’en oubliais pas Hideo pour autant. Sache que je l’ai pas mal suivi, réellement, ou fait suivre. Je sais donc pas mal de choses à son sujet qui pourraient lui couter gros. De quoi faire un bon petit chantage ! Je te laisse deviner que celui-ci va bientôt passer de longues heures. C’est vrai, j’aurais pu me faire décapiter !
Et c’est là que tu as manqué les scènes sexy de la pièce. Je suis devenue strip teaseuse, je n’avais pas besoin d’argent comme un certain cupide que je connais bien, mais je trouvais que c’était un bon moyen de s’amuser et de passer des soirées agréables. Je changeais de boite, il n’y en a qu’une où je suis restée plus longtemps. Le patron était un vampire, c’est là que j’ai appris que pas mal de vampires avaient disparu pendant un certain temps. Ainsi que les loups garou, et tout ça c’était passé au Japon.
Il ne fallait pas que je néglige la puissance du Japon, celle de ce couple terrible, Namie et Kyo. C’est là que j’ai décidé d’aller leur proposer une alliance. Je pars aujourd’hui et je compte bien en profiter pour faire quelques coups bien durs pour quelques personnes. Et puis, Sû m’attend pour chasser, alors je te laisse quitter ce monde avec culture ! »
Elle claqua des doigts et le vampire de tout à l’heure revint, le vieux implora encore quelques secondes avant de mourir. Max était remontée sur la scène et avait murmuré quelques mots aux deux hommes qui s’y tenaient, puis elle était partie en coulisses.
Caractère : Difficile de ne pas deviner la personnalité de Max après ça. Ceux qui disaient que Marie Antoinette n’était qu’une reine sans tête (… pourtant j’ai dormi cette fois) ont eu bien tort. Certes, elle aime s’amuser, mais pas de la même façon que dans les livres qu’on lisait à l’école quand on avait le temps de faire nos devoirs. Par contre, ceux qui penseront que c’est une petite peste, se rapprochent plus de la réalité. Elle se sert des gens et les jette quand elle n’en a plus besoin, se retournant même contre eux si ça l’avantage. Mettant à profit ce qu’elle a apprit sur cette personne.
C’est une véritable manipulatrice et elle sait jouer plusieurs jeux en même temps. Elle adore ça même, se moquer des gens qui ignorent la réalité. Elle a une personnalité faite pour dominer et n’aime pas qu’on commande pour elle, enfin elle fait des exceptions pour un certain domaine de temps en temps. Même si elle est capable de donner l’image d’une soumise pour régner dans l’ombre, dans tous les cas, elle ne veut pas être celle qui obéit.
Fière et prétentieuse, elle sait ce qu’elle vaut et ce que les autres valent. Elle se rappelle être née avec le sang bleu et tous les autres sont donc faits pour la suivre aveuglément. Elle porte un regard assez hautain sur les autres parfois, et se révèle cassante quand elle n’aime pas la personne. Rancunière, l’idée de vengeance ne s’en va jamais chez cette reine. Capable de monter une véritable machination pour arriver à ses fins, elle n’abandonne jamais.
Sadique, elle aime jouer avec les autres. C’est une personne qui sait user de son charme et aime les plaisirs de la chair. Même si la vie n’est plus trop courte pour elle, il faut profiter. Aussi, sa seule relation longue restera Hideo, c’est une promesse qu’elle s’est faite. Les hommes sont des objets sexuels avec qui elle aime jouer pendant un moment. Il faut savoir varier les plaisirs. Provocante, qui ne craquerait pas pour elle ? Jamais, elle n’a essuyé un refus et ce n’est pas prêt d’arriver de si tôt.
Intelligente, il est rare qu’elle se trompe. Elle aime savoir qu’on la désire, même si la personne ne lui plait pas. Elle a de l’ambition et compte mener la France très loin.
Physique : Evidemment, n’étant pas japonais, Max n’est pas une naine :p. Elle mesure dans les 1m70 et c’est une raison de plus pour elle de se sentir supérieure quand elle va au Japon. Elle a des yeux noirs à la fois mystérieux et provocant, son regard est envoûtant et elle ne joue pas que de ses formes pour séduire. Car Marie Antoinette a hérité d’un corps pour allumer le feu (aaaallumer le feuuuu, ah que je t’aime my Jojo… pardon mais c’est ma fiche qui commence à emporter mon cerveau, bientôt je vais me prendre pour Marie Antoinette :p). Elle s’habille souvent de façon provocante, même si des fois, elle ressort des tenues des époques qu’elle a traversées. Une façon de plus pour elle de montrer qu’elle est différente.
Elle se colore les cheveux et actuellement ils sont châtains foncés. Ils lui descendent dans le dos. En bref, elle n’est pas du style mignonne mais sexy.
Autres : Comme on l’a vu, Max a fréquenté un camp de gitans pendant un moment. Depuis, elle s’amuse à lire dans les cartes, les boules de cristal et trucs en tout genre. Elle se vante de ne jamais se tromper. Elle porte un piercing au nombril. S'exprime avec l'accent français
Avatar : Jessica Alba | |
| | | Namie Hitsuko Boss des vampires
Nombre de messages : 108 Age : 547 ans Date d'inscription : 19/10/2005
| Sujet: Re: Max Chimasao Lun 26 Déc à 0:06 | |
| Bah putain trois jours pour lire une fiche, on va dire que ça sera à cause des faits mais un peu aussi de la longueur XD
Enfin choupette même si c'est un peu long, c'est une bonne fiche pis jl'aime déjà MA^^
Donc amuses toi bien ma chère vampire au sang bleue : ) | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Max Chimasao | |
| |
| | | | Max Chimasao | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |